Retour au crépuscule après une lourde, très lourde journée. Lourde mais intéressante, utile, riche de ces interactions qui font avancer les points de vue. Un moment de tension, qui n'était du qu'à ma propre culpabilité devant ce que je produis d'imparfait. Un moment pas trop long, vite remplacé par le reste, ce qui bouge vraiment après tant d'heures à œuvrer patiemment.
Mais là, le professionnel s'estompe dans la pénombre.
La silhouette des arbres, intensément vivants, uniques. Ebouriffés dans leurs feuilles qui roussissent.
L'air autour de moi, qui s'enroule comme une écharpe fraiche et douce,
Les bruits qui coulent des fenêtres ouvertes.
La lumière particulière de cet instant charnière.
Tout est un peu suspendu ; joie du vivant.
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