La posture, pour moi, se présente en premier lieu comme un casse-tête chinois de mon enfance, le tangram.
Quelques pièces lisses et noires, chacune de forme différente, qui permettent à construire une foultitude de figures différentes. Rien que de très facile en apparence, très difficile en pratique.
Donc, la posture, c’est d’abord une recherche. Celle de la détermination à approcher de la forme, avec mon corps tel qu’il est aujourd’hui. Conscience de chaque partie déjà connue, essai de précision. Sortir du connu pour trouver une autre manière d’assembler l’ensemble. J’ai parfois l’impression que la mise en place d’un élément ébranle tout le reste, le « met en danger ».
Et puis il y a un moment où il faut lâcher le combat de la recherche de perfection pour écouter ce qui se passe, en souriant. Écouter là où ça passe, et là où ça ne passe pas. Ajuster à partir de ce qu’on ressent, et qui sera propre au moment, pour trouver du confort.
Puis accepter à un moment de lâcher la machine à comparer, pour juste ressentir. C’est alors que, parfois, au détour de la posture, naît parfois une nouvelle sensation, un morceau du corps qui se révèle, devient sensible, plus vivant.
Quelque chose d’inconnu, de neuf, de beau et de dérangeant à la fois.
Et ça tombe bien, des postures, il y en a des milliers ;-)
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