14 février 2012

Perméable

Nuit blanche. Je viens de comprendre. 

Hier longue discussion avec ma soeur chérie ( et ce n'est pas ironique) qui a réussi en voulant bien faire à me présenter toute la lourdeur de ce qui m'attendait dans la durée.
A l'heure même où je m'attache à être dans le présent pour vivre ce qui est sans a-priori, et faire de cette fin une renaissance, je ne peux pas dire que ça m'ait aidée.

Entachée de tristesse, cette soirée amicale dont je me faisais une fête hier, et où nous avons fini dans l'évocation de ce qui lui avait fait tant de mal et dont il est sorti. J'espère qu'il a mieux dormi que moi. et qu'il ne m'en veut pas.

Et puis cette nuit d'angoisse.

Je suis heureuse d'en avoir identifié l'origine, car je commençais à m'inquiéter d'être dans cet état. 
Mais non, cet état ne m'appartient pas.
Il y a décidément des proches qui ne nous aident pas de leurs bonnes intentions.
Je vais me protéger mieux que ça.

Veiller à ne pas faire à d'autres ce qui me plombe.

4 commentaires:

  1. Rien ne t'attend Lise; la solitude est un mystère, un chemin, un pas, l'espace entre deux pas.
    Il m'aura fallu plusieurs années pour découvrir cela : rien ne m'attend. Je me sens libre.

    Quant à lui, il est exclusivement responsable du "mal" qu'il supporte, à moins qu'il ait 3 ans... Puisses-tu prendre avec toi tout juste ce qui t'appartient, et encore, c'est souvent trop encore.

    Amitié
    nat

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    1. Je te rejoins totalement sur le premier point. Il m'est difficile toutefois de ne pas être touchée par les projections de mon entourage. Oui, je me sens libre.

      Pour le deuxième point, nous partageons une histoire particulière, mais tu as tout à fait raison aussi. La bonne distance en amitié n'est pas si évidente pour moi. Merci pour l'effet miroir très utile. Sauca, toujours.

      Amitié
      Lise

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  2. Toute expérience est l'occasion de faire un pas de plus. Si tu arrives à lâcher-prise au milieu de cette angoisse, alors tu y arrivera encore par la suite, et de mieux en mieux.
    Protège-toi seulement si l'émotion est trop forte, mais ne ferme pas les volets. Plus tu t'exerces, plus tu t'aguerris dans la pratique.
    Amitiés
    Stéphane

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  3. Belle pratique que tu décris là, Stéphane.
    Oui, j'essaie d'être pleinement vivante dans cette transformation, plantée dans mes appuis, et cœur ouvert. Étrange sérénité des grands bouleversements.
    Merci pour ton écho.
    Lise

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