En guise de suite et d'explication.
Regarder de l'intérieur, c'est toucher du monde rien qu'en le regardant.
le lisse de la feuille nouvelle,
le moelleux du cœur de la fleur où s'alanguit le gros bourdon, le friselis du vent sur l'eau,
la légèreté de l'écume,
la force de l'eau vive, presque lourde des petites vies qu'elle porte.
C'est sentir le monde au-delà du filtre des mots et des représentations, le vivre intensément.
Profiter d'une intense cure de soleil, d'immobilité, et de mouvement.
On verra bien si le regard suit.
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