Il y a celle qui sait parfois être présente à ce qui se tisse dans l'instant, en lâchant une bonne partie de ces images mentales qui s'interposent avec la réalité, cœur ouvert
Et il y a celle qui a encore si peur du vide, celle qui retient ces instants-là, comme si une assurance était possible contre la crainte du manque d'amour. Celle-là est perdue entre hier et demain, dans ses peurs, avec sa culpabilité et ses fantômes. Celle-là frissonne.
L'accueillir tendrement, prendre soin d'elle, doit être ma priorité.Ne plus jamais croire qu'un autre quel qu'il soit puisse le faire à ma place...Moi seul peut et doit le faire.
Ma semaine seule avait cet objet là : l'approcher, l'apprivoiser, un peu, en lui laissant le temps de respirer, de prendre sa place, parfois, d'oser le chagrin. Un début.
Ce chemin-là sera long. Tendre. Douloureux. Chemin de maturité. Celui qui permet que la joie et la légèreté d'être s'expriment pleinement.
Merci pour cete très jolie analyse..qui me permet de savoir où je me suis fourvoyée !
RépondreSupprimerQue ce chemin te soit au mieux ouvert et accessible.
Nicole
Tu sais, elle n'est valable que pour moi, ici et maintenant !
RépondreSupprimerMerci pour tes voeux.
Bises
Lise