10 mars 2012

Les deux faces

Il y a celle qui sait parfois être présente  à ce qui se tisse dans l'instant, en lâchant une bonne partie de ces images mentales qui s'interposent avec la réalité, cœur ouvert

Et il y a celle qui a encore si peur du vide, celle qui retient ces instants-là, comme si une assurance était possible contre la crainte du manque d'amour. Celle-là est perdue entre hier et demain, dans ses peurs, avec sa culpabilité et ses fantômes. Celle-là frissonne. 

L'accueillir tendrement, prendre soin d'elle, doit être ma priorité.Ne plus jamais croire qu'un autre quel qu'il soit puisse le faire à ma place...Moi seul peut et doit le faire.
Ma semaine seule avait cet objet là : l'approcher, l'apprivoiser, un peu, en lui laissant le temps de respirer, de prendre sa place, parfois, d'oser le chagrin. Un début.
Ce chemin-là sera long. Tendre. Douloureux. Chemin de maturité. Celui qui permet que la joie et la légèreté d'être s'expriment pleinement.

2 commentaires:

  1. Merci pour cete très jolie analyse..qui me permet de savoir où je me suis fourvoyée !

    Que ce chemin te soit au mieux ouvert et accessible.

    Nicole

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  2. Tu sais, elle n'est valable que pour moi, ici et maintenant !
    Merci pour tes voeux.
    Bises
    Lise

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