Il y a depuis le rêve de cette nuit une chose qui me colle aux basques.Une chose molle, sans réalité tangible, et pourtant capable de m'engluer méchamment.
Que fait-on aux fantômes de cet acabit ?
Et bien d'abord, on les regarde droit dans les yeux. On essaie de voir depuis quand ils sont à nos trousses, retroussant leurs babines dans un rictus goguenard,en guettant le faux pas pour vous sauter dessus de tous leurs os cliquetants.
C'est alors qu'on s'aperçoit qu'ils ne nous appartiennent pas totalement. Que quelqu'un vous les a refilés dans les pattes quand vous étiez toute jeune, que ce sont les fantômes d'une autre , qui elle-même les a peut-être récupérés d'une ancêtre, ad infinitum.
Que faire alors de cette souffrance sinon l'accueillir avec tendresse.
C'est alors qu'elle apparaît. Une adolescente toute frêle dans son corps de femme trop grand pour elle. Elle cherche un amant, et un père pourtant. Quelqu'un de doux, et de tendre sous l'humour. Quelqu'un dont elle n'aurait pas peur, dont elle pourrait partager les valeurs. Qui la regarderait, elle qui est femme devenue, prête à la voir grande comme elle le sera bientôt, et à la respecter dans sa future sagesse.
Bon, c'est donc ça, toute une lignée de femmes qui cherche sa féminité dans le miroir des yeux des hommes, et ne craint rien de plus à la fois.
Rien que ça ;-)
Et il y a la réalité. Une jeune fille effrayée devenue femme, et qui aime ça.
Les ténèbres s'écartent, emportant dans leur sillage les fantômes rassérénés.
"je n'ai pas peur de moi"dit Hippolène...et le monstre se ratatine comme une vielle salade moisie ...
Que fait-on aux fantômes de cet acabit ?
Et bien d'abord, on les regarde droit dans les yeux. On essaie de voir depuis quand ils sont à nos trousses, retroussant leurs babines dans un rictus goguenard,en guettant le faux pas pour vous sauter dessus de tous leurs os cliquetants.
C'est alors qu'on s'aperçoit qu'ils ne nous appartiennent pas totalement. Que quelqu'un vous les a refilés dans les pattes quand vous étiez toute jeune, que ce sont les fantômes d'une autre , qui elle-même les a peut-être récupérés d'une ancêtre, ad infinitum.
Que faire alors de cette souffrance sinon l'accueillir avec tendresse.
C'est alors qu'elle apparaît. Une adolescente toute frêle dans son corps de femme trop grand pour elle. Elle cherche un amant, et un père pourtant. Quelqu'un de doux, et de tendre sous l'humour. Quelqu'un dont elle n'aurait pas peur, dont elle pourrait partager les valeurs. Qui la regarderait, elle qui est femme devenue, prête à la voir grande comme elle le sera bientôt, et à la respecter dans sa future sagesse.
Bon, c'est donc ça, toute une lignée de femmes qui cherche sa féminité dans le miroir des yeux des hommes, et ne craint rien de plus à la fois.
Rien que ça ;-)
Et il y a la réalité. Une jeune fille effrayée devenue femme, et qui aime ça.
Les ténèbres s'écartent, emportant dans leur sillage les fantômes rassérénés.
"je n'ai pas peur de moi"dit Hippolène...et le monstre se ratatine comme une vielle salade moisie ...
Elle plonge dans la nuit des temps cette (ces) lignées de femmes qui ont espérées être reconnues dans leur totalité.
RépondreSupprimerEt tu as raison, la seule chose à faire est de les accueillir avec tendresse pour ne pas les laisser nous étouffer.
Bizz à Lise pleine de sagesse
Notre chère Clarissa nous y aide bien ;-)
RépondreSupprimerTrouver de l'espace pour les accueillir , et pour cela laisser de l'espace pour le coeur, en voilà un beau challenge !
Je t'embrasse, et file commenter chez toi la magnifiquenouvelle d'hier !