11 novembre 2010

Renouveau

Sur son dessin l'été d'avant, ses jambes étaient végétales, élan de vert et de bleu. Il souffrait tant, douleur dans sa chair, manque criant au coeur. De l'intelligence, de l'humour, du charme, mais ce ricanement auto disqualifiant, en permanence. Il se mettait à l'écart de lui-même, tellement persuadé de son ignominie.

Il s'est accroché, a accumulé les démarches, trouvé du soutien, s'est accroché encore. 

Je l'ai eu longuement au téléphone hier. L'arbre non seulement tient debout, mais s'élance avec grâce vers le ciel. De nouvelles amours ont émergé où l'autre a sa place dans la relation, est bien plus qu'un  support au manque. 

Pour ma part, je finis cette conversation dans un état de paix, ce qui n'était pas le cas jusque-là avec lui.

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