L'or des arbres, sous le soleil encore chaud. Le seul or qui me fasse rêver.
Du temps pour en profiter, merveille.
Alors j'ai lu au soleil ce matin, dans le murmure des fontaines du Parc de Belleville, avec cette vue grandiose sur Paris qui me fait presque oublier l'absence de mer à l'horizon.
Je me suis baladée tout à l'heure dans les sous-bois du Père Lachaise, dans l'ambiance presque festive qui y règne, touristes prolixes, enfants faisant craquer les feuilles, et quelques vieux, ça et là, s'occupant des tombes avec application.
J'ai arpenté les ruelles de ma colline, observant tout ce qui fait son charme, cet empilement de styles, toutes ces approximations qui font la ville si vivante, et les visages, surtout, de toute sorte.
J'ai pris ce temps que je ne prends plus assez, heureuse, et en même temps bousculée par cette liberté inédite...
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