23 octobre 2011

Respiration

Quelques heures de solitude. Chez moi. 
Repos, hors de tous mes rôles passionnants et prenants (mais des rôles tout de même).
Je dépose mes défroques et me  laisse faire par le rien. 
Manger, dormir, et c'est tout. 

Ni parler, ni écrire, ni réfléchir. 
Oublier toutes les listes de tâches. Qu'elles reposent en paix plutôt que d'être "en souffrance", et moi en culpabilité !
Accepter ce blues léger qui est un des signes de fatigue, sans l'interprêter et le faire prendre de l'ampleur. (Comme dans ce si joli petit livre de Claude Ponti où pousser le non le fait grossir, et sauter à travers lui le fait disparaître : j'adore !)


Une fois les batteries rechargées, écouter ce qui s'impose.

Ranger pour dégager l'espace? Ok. La voix de Melismell, fenêtres ouvertes, efficace et joyeuse.
Traiter les papiers ? OK C'est simple et rapide quand on laisse les pensées parasites au vestiaire.

Quand les hommes reviennent, ne rien demander. Etre là, ne pas me laisser envahir. Garder ce rythme calme et tranquille, actif, avec une pointe de joie.
Me réjouir d'être en vie. Vivre ma vie à partir de cette sensation, pas en dehors d'elle.

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