Dans ces moments-là, je ne vois plus que ce qui ne va pas, et j'oublie d'en sortir.
Il ne reste que la violence, la plainte, et le dégout.
L'absence d'amour pour cette pauvre chose imparfaite qui souffre de son imperfection.
Je m'accroche à tout et tourne dans cette roue de hamster.
Ça compare, ça grince et ça hurle.
Alors qu'il suffit de dire stop.
D'arrêter net.
De retourner sur le tapis.
Trouver les appuis, le souffle, l'alignement.
Jeux de balancier.
La lenteur et l'intensité.
Le coeur qui s'ouvre.
Le silence plein.
Ici.
Et un peu plus tard,
là-bas,
retrouver ça
improbable cadeau.
Apaisement.
Abhyasa Vayragya : pratique persistante, et détachement, nous proposent les yoga sutra...
Tenir et lâcher.
Lâcher prise... si facile dans certains cas (où p'têtre bien qu'il faudrait tenir) et si difficile dans d'autres (p'têtre bien quand il faudrait vraiment dire stop).
RépondreSupprimerBon yoga à toi.
Je dis que demain j'irai marcher dans les bois pour suspendre la course.
Tu vois, tu continues à m'envoyer de l'inspiration :-))
Bises.
parfois il faut aller jusqu'au bout de tenir avant de lâcher ...
RépondreSupprimerles bois, je savoure déjà ;-)
Bises
Le tapis, rien que le tapis, puis le faire voler dans les contrées mouvantes de l'existence.
RépondreSupprimerPrendre appui sur les empreintes déposées par la pratique.
Nous sommes une somme d'empreintes, me dit-il, et chaque sillon nouveau porte en lui le coup de gomme du sillon ancien.