Dans les cadeaux du moment, il y a ces moments de joie d'enfance où tout pétille.
La joie d'être intensément sérieuse tout en jouant, en créant.
Hier, monter cette réunion avec R. où nous allons croiser nos savoir-faire pour construire quelque chose d'encore inédit.
R. a toute l'apparence d'un homme sérieux. Sous sa discrétion c'est un homme brillant, inventif, direct, passionné. Nous nous étions croisés à une réunion, je ne me souviens plus exactement comment nous avons commencé à parler, mais en moins de trois minutes, c'était parti, on avait déjà échangé tout ce que nous faisions, nos projets, nos idées, notre vision. Pas besoin de se voir beaucoup pour partager.
Donc hier, nous profitons du trajet en voiture pour construire notre atelier. Nous coupant la parole tant les idées se bousculent, et riant d'avance de notre farce au système. Quelques coups de fil pour mettre dans la confidence celui qui nous aide discrètement et en rit avec nous.
De vrais gamins.
La joie de l'échange sans ombre
Je me souviens encore de ce petit garçon rencontré le premier jour de maternelle.
Jour de deuil de la liberté. Je ne savais pas encore à quel point...
Et pourtant, tant de fraicheur, de grâce, dans ces jeux partagés. Pas de trace de son nom, ni de son visage, juste cette sensation de simplicité qui avait fait s'envoler mon chagrin.
Je retrouve ça par instant dans ma fratrie de cœur. Ça me questionne parfois, tellement de bonheur, et puis je lâche et m'abandonne à la joie.
Au fond, les sujets importent peu car il s'agit d'amour, celui qui donne et n'attend rien.
Tellement doux. Dans cette vie où je me malmène encore un peu, trop.
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