Hier, le réseau social où je suis inscrite m'a proposé ton visage.
Émue de te voir.
Cela fera, dans quelques jours, six mois que tu es mort.
Cette nuit, à l'heure où je suis dans le silence, seule, je suis allée retrouvée tes traces sur internet.
Ton blog photo, des articles écrits sur tes sites favoris, quelques photos entre amis, les mots de ta femme.
Si la douleur est apaisée, tu me manques toujours autant.
Je passe très souvent devant ta maison, contemplant tout ce que tu a imaginé, dessiné, puis construit de tes mains.
Je vois ta femme, tes enfants, tes amis.
J'entends ta voix. Cette gouaille inimitable, souvent indignée, toujours généreuse.
Je me souviens de tous ces moments, à refaire le monde, à faire des liens en buvant du café.
Cette dernière fois, en avril, à l’hôpital, un jour de chaleur écrasante, alors que ta vie ne tenait déjà plus qu'à un fil. Ce baiser sur ta joue, sur ta main. L'amour en toi, autour de toi, et la mort déjà présente.
Il y a en moi quelques traces de toi.
Simplement dire que j'ai lu.
RépondreSupprimerEt puis, rester en silence… Et relire…
merci de tes mots, AlainX
RépondreSupprimerCette émotion...
RépondreSupprimeroui, Phil...
RépondreSupprimerTu sais poser les mots sur les émotions. Ca touche au coeur
RépondreSupprimerBonjour Lise,
RépondreSupprimerJ'arrive un peu par hasard sur ce blog et je me sens proche de cet univers,et de cette écriture du coeur.
A très bientôt
Merci de vos mots.
RépondreSupprimerBienvenue Sarkimi. Je vais aller faire un tour chez toi.
Pas trop envie de parler, sur ce billet. Juste garder le silence , rester dans le lien du cœur avec cet homme qui était mon ami.