Passage rude, naissance à l'horizon, l'année déroule ces changements qui indépendamment ne sont pas rien, et qui, tous ensemble, sont comme une tempête.
J'utilise les jours de pause généreux du mois de mai pour reprendre mon souffle.
Mais d'abord pour lâcher jusqu'au bout. Écrire les images qui viennent pour "remettre en circulation" ce qui stagnerait sinon, dormir, ne rien faire à part faire manger les enfants, essayer d'être en lien avec ce que je vis, avec ceux que j'aime, pleurer et rire avec ces vrai(e)s ami(e)s à qui j'ose enfin dire mes peines jusqu'au bout, prendre soin de ce corps qui est ma seule demeure.
Je lâche mes masques de femme exclusivement forte et je sens le bienfait qu'il y a à oser être moi, découvrir mes ombres, trouver ce soutien que je n'osais pas demander jusque là et que j'obtiens à foison..
J'en ressors avec un brin d'énergie fraîche et d'espoir au cœur.
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