Il y a certes des moments d'angoisse intense, où je suis emportée dans le tourbillon de mes "citta vritti" (perturbations du mental).
Des bouffées de peur, de chagrin, de tristesse m'oppressent.
Le doute me harcèle comme un essaim d'abeilles .
J'essaie de ne pas fuir ces états, tout en prenant soin de moi autant que possible, car c'est épuisant. Ce n'est pas rien toutes ces "protections" qui sautent d'un coup, toutes ces habitudes de vie et de pensée. Tant d'ombres viennent d'un coup à la lumière, comme affolées.
Je pourrais croire que je vais m'y perdre si je n'avais pas touché certains instants de ce bonheur qui ne dépend de rien sinon d'être vraiment là, vivante.
A contrario, je pourrais croire aussi pouvoir en profiter pour faire "un grand ménage", mais la modestie s'impose. Persévérer dans cette voie de discernement, c'est aussi accepter ces colmatages à la peur du vide, et autant que possible les voir pour ce qu'ils sont.
Je ne veux pas me blinder. C'est si doux de vivre le cœur ouvert.
Une belle occasion d'accepter mes limites d'humaine.
Ce matin, quelques éclats de bonheur pu
la bouille un peu chiffonnée des enfants au réveil, chacun tellement unique
le ciel changeant, du bleu au blanc en passant par le gris
le parfum du brin de muguet, incroyable cadeau annuel
les visages et les corps, plus en vie, de mes "élèves"
la voix de Nougaro
ce petit moment de paix.
Certes, il ne faut pas fuir ses états intérieurs.
RépondreSupprimerOn peut toutefois changer de niveau. Ce que tu dis d'ailleurs à la fin.
Rien n'interdit d'écrire les ressentis qui naissent à partir des « petits moments de paix ».
Bien reçu :-)
RépondreSupprimerJe suis allée cuisiner pour mes garçons. Tarte banane chocolat en dessert.
Merci...