Si je devais résumer cette année qui s'achève, ce serait moins de rêve, et plus de réel.
Ainsi 2010 a vu la concrétisation de mon projet professionnel. Ce que je fais aujourd'hui commence à ressembler à ce que j'avais rêvé trois ans auparavant, en tant que salariée comme pour mon activité libérale toute neuve. A force d'œuvrer pour que cela arrive, je n'avais pas imaginé que ce serait si exigeant d'y être enfin, en apprentissages nouveaux et en engagement. Du coup, j'ai vacillé le temps de comprendre ce qui m'arrivait. Mais non, je ne regrette pas et suis prête à continuer à œuvrer tant cela me donne de joie !
Le yoga fait son œuvre dans la douceur, petit à petit. Je sors de la râlerie autant que possible pour utiliser mon énergie à quelque chose d'utile. Je passe moins de temps sur internet et réalise avec implication au quotidien ces petites choses qu'on ne voit que si elles ne sont pas faites.
J'utilise quelquefois la colère "consciemment" pour ranger, déblayer, clarifier, en évitant les dégâts.
En 2010, j'ai ressenti la sensation de la confiance. Ça, je ne veux pas l'oublier.
Et puis, des coups durs autour m'ont fait ressentir la peur, celle de perdre ceux que j'aime. De quoi moins faire la fière, revenir à l'important. Me recentrer sur les relations qui nourrissent, celles qui vivent au-delà des effets miroir d'un moment. Vous qui en faites partie, que j'ai de chance de vous avoir rencontré(e)s ! Moins de temps en sms, sur le net, moins d'appels téléphoniques, mais seulement quand je suis pleinement disponible à l'autre, et à moi-même.
Ce qui reste d'essentiel à apprivoiser, c'est la gestion de mon énergie. Je veux toujours trop tout de suite, et donc je m'échine à essayer de réaliser l'impossible dans laquelle je me suis fourvoyée seule. Ce que réalise alors est bien, presque inespéré, mais je suis insatisfaite et surtout épuisée.Vouloir trop bien faire, ce n'est pas bien faire, c'est un leurre pour moi et pour les autres. L'égo, une des 5 sources de souffrance bien connues des yoga sutra...Cet ego qui me piège dans l'entreprise plus souvent qu'à mon tour. J'en vois tant autour de moi usés jusqu'à la corde dans la fleur de l'âge, et pour quoi ?!?
Donc ma résolution de l'année 2011 (une seule suffit bien) est de garder l'esprit au ras de mes pieds. Construire lentement et surement, après voir observé ce qui est, ce que je peux faire. Prendre le temps, enfin...et donc être là, le plus souvent possible. Je crois que c'est assez ambitieux comme ça ;-)
Et vous ?
Ta résolution me plait Lise, je ferais bien de l'adopter aussi ;-)) 2011, l'année du discernement !
RépondreSupprimerBelles Fêtes de fin d'année et heureux passage dans l'ère de la sagesse ;-))
Tellement de chemin à accomplir encore que j'en suis parfois découragée, mais pas longtemps.
RépondreSupprimerBelle année à toi, ma belle :-)
C'est beau ce que tu écris là. Je te souhaite cette quiètude dans la réalisation sans "force", sans forcément, oh les vilains mots n'est ce pas ?
RépondreSupprimerse sentir à sa place sans creuser outre mesure cette place, ce qui serait "un trou" finalement, je pense à une poule, tu vois ?, je vois un animal creuser sans relâche son abri pour y poser ses fesses...Et après ?.
Temporairement à nos places, légères, d'un trait de nous comme d'un trait de plume.
Voilà ce que je t'envoie, un duvet tendre voletant dans les saisons, toutes aimées pour ce qu'elles sont.
un tendr duvet, plutôt qu'un trou, je prends :) Merci chère Lola !
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