Nostalgie de ces quelques jours au vert.
De la terre, du temps donné à ce qui est.
Quand le souffle se fait court, écouter le cœur qui bat fort, et prendre le temps de l'apaisement.
Leçon de vie de ne pas forcer ce corps, ce cœur, enfin, de profiter de la pause pour être dans ce que je vois, admirer la grâce de ce qui est, et me réjouir immensément.
Alors, maintenant, il me faut sortir de la nostalgie de ce qui n'est plus, et trouver cette pause, cette joie ici, sans le vert acide qui éclate de santé, sans toutes les nuances de gris des montagnes, sans les bouquets de mariée des cerisiers sauvages, et les merveilles discrètes des orchidées.
Sans la brise aux senteurs de thym.
Le retrouver dans les battements de mon cœur.
Exercice tellement difficile.
Et pourtant ai-je un autre choix ici et maintenant ?
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