3 mai 2010

La sagesse d'Hippolène


Depuis trois soirs, nous lisons L'arbre sans fin, de Claude Ponti, à deux voix.
Une voix de petit bout qui apprend à lire, et une voix de maman tout émerveillée d'entrelacer la sienne à celle de son petit qui grandit.
Et ce soir, la sagesse d'Hippolène comme un baume sur ce qui pleure en moi ces derniers jours.

L'histoire des faux miroirs d'abord. Ceux qui vous mènent vers le néant comme certaines relations stériles.

Et puis, surtout le combat final avec le monstre, qui n'est même pas un combat, pfuiiiit.

"Mais Ortic est encore là. Prêt à mordre, caché au même endroit.
Il bondit sur Hippolène qui est devenue très brave.
Je n'ai pas peur de toi ! hurle Ortic.
Moi non plus, je n'ai pas peur de moi ! répond Hippolène.
Ça tue aussitôt le monstre, qui se met à pourrir sur pied comme une vieille salade moisie."

Oui, rien que ça. Ne plus avoir peur de moi. Tout un programme.

ps : en prime, avec les illustrations



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