C'est une femme qui a le don à la fois de me mettre en colère contre elle et contre moi. Je sors des entrevues avec elle si épuisée que j'en jetterais mon tablier .
Tout à l'heure, je crois que j'ai compris ce qui me dérange. Ce ne sont pas tant ses critiques qui sont judicieuses sur le fond et la forme ( elle a un œil de lynx et débusque toutes les imprécisions) que la manière dont elle s'y prend.
1ère phase : Elle commence par un compliment mielleux ( un peu trop pour être sincère mais la première fois on s'y laisse prendre).
2ème phase : La salve de reproches démarre. D'abord de façon mesurée. "Peut-être est-ce délibéré mais" " Peut-être n'ai-je rien compris mais" etc.
3ème phase : Le rythme s'accélère, la voix, déjà incisive, se perche de plus en plus, la mégère prend de l'ampleur, elle s'envolerait presque. Elle ne s'arrête que parce qu'une nouvelle réunion démarre, tant l'euphorie la prend de voir son adversaire KO.
J'ai sincèrement du mal à en rire. Certainement parce qu'elle touche en moi cette culpabilité face au travail imparfait...
La prochaine fois, je tâcherai de la voir enfler. Ou alors se transformer en pintade ?
Ou alors imaginer mon travail comme un gruyère où les bulles ne rendent le fromage que meilleur ?
"Prendre du recul face à ce qui n'est pas juste" disent les yogasutra ;-) C'est un long chemin, pfuuuit
Tout à l'heure, je crois que j'ai compris ce qui me dérange. Ce ne sont pas tant ses critiques qui sont judicieuses sur le fond et la forme ( elle a un œil de lynx et débusque toutes les imprécisions) que la manière dont elle s'y prend.
1ère phase : Elle commence par un compliment mielleux ( un peu trop pour être sincère mais la première fois on s'y laisse prendre).
2ème phase : La salve de reproches démarre. D'abord de façon mesurée. "Peut-être est-ce délibéré mais" " Peut-être n'ai-je rien compris mais" etc.
3ème phase : Le rythme s'accélère, la voix, déjà incisive, se perche de plus en plus, la mégère prend de l'ampleur, elle s'envolerait presque. Elle ne s'arrête que parce qu'une nouvelle réunion démarre, tant l'euphorie la prend de voir son adversaire KO.
J'ai sincèrement du mal à en rire. Certainement parce qu'elle touche en moi cette culpabilité face au travail imparfait...
La prochaine fois, je tâcherai de la voir enfler. Ou alors se transformer en pintade ?
Ou alors imaginer mon travail comme un gruyère où les bulles ne rendent le fromage que meilleur ?
"Prendre du recul face à ce qui n'est pas juste" disent les yogasutra ;-) C'est un long chemin, pfuuuit
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