13 novembre 2010

Le fond, le vent.

Me laisser couler jusqu'au fond de l'ombre, tant habité, et tant fui.
Et là, dans la douceur visqueuse et glauque de la plainte, essayer d'ouvrir les yeux.
Pas trop vite, pas trop longtemps d'abord.
Y trouver les mêmes choses connues, tellement connues.
Bon, et puis ?

Et puis revenir au présent, retrouver les choses simples qui ont du sens au quotidien,
Bouger, respirer, manger, donner, recevoir, aimer, dormir.

Sentir le vent d'automne tourner autour. Celui-là même qui fait tomber les feuilles mortes, quand elles sont prêtes.

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