21 mai 2010

Cultiver mon jardin

Et non, toujours pas de bout de terrasse ou de plein champ ( chant allais-je écrire !) pour semer et laisser pousser, même si paumes fourmillent du désir de toucher la terre. Mais cela viendra en son temps ( peut-être).

Alors j'essaie d'appliquer les métaphores jardinières à mon quotidien.

Alterner :
* ce qui remue ( mais pas trop, laissons les petites bêtes travailler toutes seules) : écouter, le plus large et ouvert possible, rencontrer, observer, de tout près, de loin, de côté
* les semailles : proposer, mettre en lien, réfléchir ensemble
* l'attente fertile : laisser le temps, et pour ne pas être tentée de creuser la terre pour voir si ça germe, s'occuper ailleurs ou ne rien faire (plus dur)
* les moissons : mais là aussi avec ferveur. Quand il est temps, aller au bout de l'action, jusqu'à ce que le grain soit bien au sec.

Et puis surtout faire son possible à chaque instant, garder la confiance au cœur, admirer ce qui se passe, accepter ce qui ne se passe pas, et savoir que si l'action est nôtre, les fruits, quels qu'ils soient, ne le sont pas.

Tout comme le jardinage, ce n'est pas si facile, car la culture ambiante est une culture de production intensive. Mais pour ce qui touche à l'humain, je garde résolument mes métaphores jardinières vivantes


2 commentaires:

  1. Très justes et très belles tes métaphores jardinières.

    N'oublie pas : Prendre soin, protéger, nourrir ;-))

    Voilà les conseils de l'Arpenteuse qui s'en va planter ses métaphores potagères ce week-end

    Et vive le retour du printemps !

    Bizz chère Lise

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  2. Alors, ces plantations ?
    Bises chaleureuses

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