27 juin 2010

La souffrance

La souffrance comme signe
de ce qui n'est pas encore trouvé, intégré.
hors du contrôle, juste la maîtrise de l'équilibre
sur le courant sans cesse changeant.


Vivre là, dans ce courant, sans prise,
en riant, hors d'haleine, apaisée.
Recherche du dedans,
peu importe la couleur du courant.


Une petite fille sauvage,
une grande femme sereine,
poupe et proue du navire,
grand arbre craquant de vie.


Lâcher, lâcher le contrôle,
ne plus craindre la folie,
laisser parler ce qui porte,
en dehors de toute convention.


Accepter d'être hors du temps,
hors du monde,
avec les chevaux sauvages
vivre, vivre enfin.


en résonance de "l'enfant bleu" d'Henry Bauchau

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.