11 juin 2010

L'autre versant

La montée fut abrupte. Dans ce brouillard épais, je ne distinguais rien. Je glissais dans les cailloux et m'écorchais les mains. M'accrochais aux rares arbres, craignais éboulis et précipices. J'ai erré longtemps, gémissante de tous mes fantômes.

Le col, je sais quand je l'ai passé. Il a fallu peu de temps finalement. La peur était là, la confiance, même si... Ce qui s'est passé, c'est autre chose. Le ciel est apparu. Immense, majestueux. Et le vent. Celui qui traverse les plaines, apporte le souffle de la mer même en ces lointaines contrées. Il a dispersé le brouillard en un clin d'œil ! Force et apaisement.

Depuis, je foule l'herbe verte d'un pâturage plein de fleurs de printemps. Tellement plus simple, même quand le soleil se cache.

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