26 septembre 2010

Les digues

Des digues qui lâchent, effondrent le dos, emportent les sanglots.
Laisser faire, ne rien retenir, comme le dit Bashung.

Attendre que le plus gros soit passé en s'occupant les mains à autre chose.
Observer, un peu à l'abri sur les hauteurs.
le flux...
le reflux.

Dans les débris retrouver les petites choses mal digérées de ces jours derniers.
au milieu du reste, des choses très belles aussi.

Souffler pour remettre toutes choses à leur place, ensemble et sans jugement.

"Petit à petit ses mains repoussèrent. Ce furent d'abord des mains de nourrisson, d'un rose nacré, puis des mains de petite fille et enfin des mains de femme."
Femmes qui courent avec les loups, Clarissa Pinkola Estes, p539.

Mickael Kenna : Moai, Study 13, Rano Raraku, Easter Island, 2000

2 commentaires:

  1. Et en attendant que la paix revienne , des pensées douces et un sourire au passage.

    Bizz d'une autre fille de C. Pinkola Estes

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  2. Merci :-) Observer l'orage et attendre..suffit souvent ;-)
    J'ai quand même un sérieux déficit de sommeil à cumuler toutes mes tranches de vie, mais je ne voudrai pour rien au monde accepter de renoncer à ce qui me porte, et qui vient doucement à la vie.

    Le petits frottements du quotidien sont une belle occasion d'avancer ;-) et je n'en manque pas , lol

    Bises à toi, l'Arpenteuse voyageuse de cimes en rives.

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