28 mai 2012

La honte


Sophie Quérin, Fleurs étiolées
Une fleur d'encre noire
pourrissait dans mon cœur.
Je l'ai extraite aujourd'hui.
Sortilège fini.

La honte du désamour,
bue jusqu'à la lie,
n'a plus qu'à s'échapper vite, vite,
loin de mon courroux.

Je veux à nouveau, tête haute,
sourire de ma vie.

2 commentaires:

  1. cette fleur est tenace, même déracinée prête à renaitre en cendres.
    Il faut un amour neuf, une fleur qui prendra place, un nouveau terreau au coeur tendre

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  2. Il y a de belles fleurs...d'amitié. Je vois comme un risque de me précipiter dans un amour neuf, avant que le deuil de cet amour-là soit vraiment fait. Trop d'exemples autour.
    Bises, chère Laure. je te lis toujours avec un grand plaisir même si j'ai du mal à commenter en ce moment

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