23 octobre 2010

Nuit en travail

J'étais rentrée bouleversée, cherchant un appui dans les regards autour.
Mais il n'y avait que la panique, sans fond, et comme un trop-plein.

Je ne pouvais pas parler. Larmes trop proches, gorge serrée.

J'ai préparé à manger à ma horde affamée, et les ai laissés car je ne pouvais rien avaler, rien partager pour rejoindre ma couette avec un roman facile.

Un rêve comme un voyage. Un de ceux qui laissent un sillage marquant, tout en échappant totalement au souvenir.

La signification de la panique se dessine. Après la première phase de mon projet, celle de la découverte, de l'enthousiasme, celle de la petite fille bondissante, j'aborde un autre rivage. Un rivage concret, d'énergie douce et durable. Je n'y ai sans doute jamais encore mis les pieds.

C'est cela qui me fait peur, et crée cette tension qui raccourcit mes nuits sans me priver toutefois d'énergie.

Arrive l'image d'une fusée. Le premier étage l'a arraché à l'attraction terrestre. Il se détache à présent, et c'est le deuxième étage qui doit prendre le relais.
Un deuxième étage qui forcément fonctionne différemment du premier.

Il y aura un troisième étage, un jour, et cela sera encore différent.

Normal de ne pas me sentir à l'aise immédiatement devant tant de nouveautés.
Normal de ne pas y être comme un poisson dans l'eau.

L'angoisse s'aménage, et lâche.
Finalement, il n'y a aura pas besoin de profiter du groupe pour y travailler aujourd'hui.
4h, je peux me rendormir.

2 commentaires:

  1. C'est si difficile d'accepter de lâcher, accepter que les choses soient simples et qu'elles puissent s'installer.....

    C'est tout simplement vertigineux, normal de céder parfois à la panique :-))) Humain, tout simplement

    Bizzz ma belle, et une toute douce semaine à toi

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  2. L'étrangeté d'un nouveau point de vue...ce n'est finalement pas si courant au quotidien.

    Bises et bon atelier à tes découvreuses !
    Lise

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