17 septembre 2011

Le ferment, l'étoile, l'onde et

Quand ma propre caillasse intérieure me lâche (ou plutôt que je la laisse se déposer) , mes journées extérieurement folles sont tellement douces qu'un seul mot vient :  merci.

Merci au ferment.
Celui qui chauffe, aère, transforme, met en vie.

Merci à l'étoile
celle qui guide et illumine, 
qui trie ce qui est juste de ce qui ne l'est pas, 
trouve la lumière dans l'obscurité même.

Merci à l'onde
celle qui recèle en ses profondeurs la sagesse de l'unité.

Et il y a la matière
Celle sans qui les trois autres ne sont que rêves. 
Foncièrement imparfaite et limitée. 
L'ombre sans laquelle il n'y a pas de lumière. 
L'humour de l'imperfection. 
Le support. 
Merci à elle avant tout d'être.

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