Quand ma propre caillasse intérieure me lâche (ou plutôt que je la laisse se déposer) , mes journées extérieurement folles sont tellement douces qu'un seul mot vient : merci.
Merci au ferment.
Celui qui chauffe, aère, transforme, met en vie.
Merci à l'étoile,
celle qui guide et illumine,
qui trie ce qui est juste de ce qui ne l'est pas,
trouve la lumière dans l'obscurité même.
Merci à l'onde,
celle qui recèle en ses profondeurs la sagesse de l'unité.
Celle sans qui les trois autres ne sont que rêves.
Foncièrement imparfaite et limitée.
L'ombre sans laquelle il n'y a pas de lumière.
L'humour de l'imperfection.
Le support.
Merci à elle avant tout d'être.
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