Il y a longtemps, la fête c'était boire, rigoler, danser, et échapper aux danseurs trop entreprenants pour finir la nuit à refaire le monde avec les copains.
Puis il y a eu des périodes sans danser et sans boire, sans faire la fête vraiment. L'heure était autre : se construire, créer, donner la vie, assumer tant bien que mal tout ce qui débordait de partout.
Il a fallu trouver la tristesse pour pouvoir trouver la joie, la vraie, celle qui n'est pas cette cuirasse factice qui dissimule si mal mes failles. Il a fallu des fêtes où j'étais en confiance pour retrouver le goût de m'amuser,. Bouger comme mon corps le voulait, accepter les émotions telles qu'elles venaient, parfois l'ennui, parfois la joie.
J'aime de plus en plus la fête, la vraie, celle qui n'est pas fuite dans la distraction mais célébration de la vie. Dans ces moments particuliers, tout est possible, on peut boire un peu, beaucoup ou pas du tout, danser ou choisir de ne pas danser, rigoler, discuter sérieusement ou partager les peines les plus intenses, et souvent tout ça à la fois. On peut aimer d'emblée des inconnus dont on se sent frères d'âmes, et qu'on ne reverra peut-être jamais, découvrir dans des personnes croisées tous les jours tant de choses communes, et célébrer, célébrer encore, d'être vivants, d'être ensemble, avec des larmes parfois au coin des yeux.
Et bien ma belle, je vois que tu as eu un beau week-end aussi :-)))
RépondreSupprimerCélébration de la vie, c'est un programme auquel j'adhère à 10.000%
Bizzz
oui, pas très reposant mais très beau ;-)
RépondreSupprimerbises !