9 janvier 2011

Ce qui est mort et ce qui ne l'est pas

Ce ficus a été un de nos cadeaux d'emménagement ici, il a onze ans. Une très belle plante, haute et touffue.
Les années ont passé. nous l'avons délaissée, bousculée, oubliée souvent. Après le rempotage de cet été, elle semblait toute revigorée. Mais deux mois plus tard, presque toutes ses feuilles sont tombées. De jour en jour, elle se déplumait au point que tous nous annonçait sa mort prochaine. Trop peu de feuilles restaient pour assurer sa survie.

Je lui ai parlé. J'ai caressé ses branches presque nues. Je l'ai cajolée, lui ai chanté mon amour pour elle. J'ai pensé à l'arroser régulièrement. J'y ai cru, et elle aussi car des petites feuilles ont poussé, pas partout mais suffisamment pour que l'espoir renaisse. 

Ce soir, j'ai à nouveau ausculté ses branches, et j'ai taillé toutes les petites branches mortes, afin que toute l'énergie aille dans les jeunes pousses. 


La recette est simple finalement. Élaguer ce qui est mort et ne fait que peser. De l'amour, de la confiance, et du soin pour ce qui est vivant. Et de l'attention pour discerner ce qui est vivant de ce qui ne l'est plus.

2 commentaires:

  1. je vais parler au prunus, lui dire que ce n'est pas grave si les enfants qu'il a connu jouant en son creux s'en sont allées, d'autres viendront plus tard, si il se donne le temps ... mais il a le choix aussi ... faire la place pour l'autre
    bises

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  2. Oui, j'ai vu ton billet. Ce doit être dur de prendre la bonne décision, dans un jardin aussi. Tu lui laisses du temps, et je crois que c'est important, plus que l'esthétique ...
    Amicalement
    Lise

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