Un besoin furieux de prendre l'air a conduit mes pas sur la colline.
La terre encore fraîche.
Le bourdonnement des abeilles dans les fleurs mauves.
Ces petites orchidées roses qu'on trouve ici.
Les grands chênes aux feuilles vert clair.
Les lichen sur les grandes pierre plates, où s'avancent en file indienne des fourmis
Les mandala très simples des pissenlits.
Le parfum du thym en fleur.
L'air si vivant.
Le coeur qui s'apaise peu à peu, se vide des tensions, s'ouvre.
L'angoisse qui défait son étreinte.
Qu'importe de savoir pourquoi?
Qu'importe de savoir ce que sera demain, puisqu'il sera...demain ?
Qu'importe de compter ce qui ne se compte pas ?
Qu'importe ?
Les mots s'envolent comme les graines ailées qui jonchent l'herbe rase.
Il est temps de rentrer d'un pas tellement plus serein.
cette nuit j'ai rêvé de celui qui est parti il y a presque un an... il est sorti de nulle part, au milieu de mon rêve; il était là, égal à lui même, avec son petit sourire en coin. J'étais émue, surprise, un mélange de sentiments étranges que j'ai du mal à décrire, car, même dans mon rêve, je le savais mort; mais j'étais tellement heureuse de le revoir que, sans cette pudeur qui nous habitait avant l'accident, je l'ai serré très fort contre moi et j'ai pleuré, beaucoup pleuré dans ses bras. Lui, il me parlait doucement et m'assurait que tout allait bien, que je n'avais pas de soucis à me faire, tout va bien me disait il, tout va bien...
RépondreSupprimerJ'espère ne pas te faire mal en partageant ce rêve qui me tire encore des larmes depuis ce matin, mais tes mots d'aujourd'hui me renvoi tellement à d'autres mots, à mes maux...
La vie continue; je me dis que c'est cela le plus beau... et le plus dur.
Chère Méma,
RépondreSupprimerTes mots sont les bienvenus ici, comme toi. Ta confiance me touche beaucoup.
Les rêves peuvent être de merveilleux baumes à nos blessures.Laissons-les faire leur œuvre de paix.
Je t'embrasse fort.
Lise