23 septembre 2011

La boîte de Pandore

Elle n'a l'air de rien mais si l'on caresse son couvercle d'un certaine manière, elle s'ouvre brusquement. 
Les premières choses  qui en sortent semblent nominales, mais d'un coup apparaissent les pires démons; ceux qui griffent, déchirent, attrapent leur proie et ne la lâchent qu'une fois à moitié morte. 
Des démons de plumes et d'orties, de fiel et d'amertume.


Que faire ?
Attendre encore ? 
L'ouvrir , mais sous protection ? 
Ou entreprendre de la vider résolument jour après jour?

Le courage me manque.
L'énergie fuit par les trous béants du sommeil, déjà. 
Les autres boîtes en cours de nettoyage prennent tant de place déjà.
J'ai peur de perdre ce qui m'est le plus cher, faute d'être présente dans ce combat. 
Qui  pourrait certainement ne pas être un combat.

Je tente autre chose. 
Trouver d'abord le souffle, la lumière.
Convoquer à mes cotés toute la magie d'amour. 

Et après, je m'offrirai à cette aventure nouvelle.
Le cœur ouvert à ce qui peut advenir.

2 commentaires:

  1. "J’aperçois une lueur au fond de mon cœur
    Il se passe trop de choses chez les hommes
    Comment pourrais-je oublier ce monde intérieur ?
    J’ai par hasard obtenu une journée de sérénité
    J’ai compris cent ans d’agitation
    Où pourrai-je garder cette nostalgie lointaine ?
    Sinon dans le ciel vaste où règnent les nuages blancs"

    Soseki "Oreiller d'herbe"

    Il y a toujours une lumière au fond des ténèbres, il faut lui faire confiance :-)

    Bizzz ma Belle

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  2. la lumière ne manque pas. Et l'ombre non plus. Il reste à arrêter la bagarre et à accepter.
    Soseki m'a toujours touché. Merci Claudine:-)

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