Depuis la nouvelle, le temps s'est comme arrêté.
Comme si un grand mur noir se dressait tout à coup, froid, lisse. Dans son ombre, je grelotte.
Envie de fuir et envie de faire face à la fois.
Je n'arrive pas accepter ma peur.
Je n'arrive pas à accepter de ne pouvoir être présente, pour lui, jusqu'au bout.
Je n'arrive pas à accepter qu'il n'y ait plus d'espoir.
Tout à l'heure, je suis allée au Père-Lachaise à défaut de pouvoir rejoindre cette chambre d’hôpital où le temps s'arrête, où les odeurs de vie et de mort se mêlent.
Je ne peux que contempler hier, entendre sa voix, cette force et cette passion qui aujourd'hui l'ont quitté.
Je ne peux que pleurer et espérer que son sommeil paisible soit un baume sur la difficulté à quitter sa vie.
Je ne peux qu'être discrètement présente pour ceux qui restent.
Penser aux poussins, retrouver ces portes-là, celles qui ouvrent sur ce qui ne meurt jamais. L'amour.
oh là là. les choses difficiles à vivre où les pas lourds.
RépondreSupprimerQu'entendre ?
Lâcher, m'abandonner, retrouver la confiance, pour être là. Mais ça résiste ...
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