Ce matin j'ai compris pourquoi je me réveille tous les matins avant l'aube dès que les jours se remplissent trop.
A défaut de trouver un moment de solitude, il s'offre à moi au moment où je peux le voir, le goûter.
Alors, au lieu de me crisper, ce matin, j'ai profité.
D'abord des pensées qui viennent, et qui ont besoin d'être entendues.
Puis d'un vrai temps pour le corps, le souffle, la présence à l'instant.
Observer comment tout est en lien, comment les nuages laissent parfois la place, comment ils reviennent.
Écouter ces émotions et ces représentations qui font mal, les accueillir dans l'instant, les accepter, les intégrer.
Peut-être en sortir.
Mais peut-être pas tout de suite, pas tout à la fois.
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