Dans mon travail salarié, j'essaie de transformer de bonnes intentions en passages obligés, avec l'idée que cela doit devenir un réflexe de l'énorme organisation où je travaille d'inclure la qualité de vie de ses salariés dans ses choix, jour après jour.
Oui, je suis résolument une utopiste.
Et pourtant ce n'est pas réellement très compliqué à faire concrètement, et surtout ça ne coûte rien, ça rapporte plutôt. Puisqu'il s'agit juste, au fond, de retrouver pour chacun une place légitime dans l'organisation de son propre travail. Juste ça !
C'est le regard qui change. C'est bien en cela que je suis une utopiste.
Alors ces derniers temps, si je suis moins là, c'est que je suis en train de "vendre ça" ou plutôt "injecter ce code-là" dans l'ADN d'un très gros projet de changement.
J'avance à toute vitesse et dans l'ombre. Le risque est de "faire de la pub" sur le sujet avant même d'être en capacité d'être sûre qu'on va le faire vraiment, ce qui serait pire que tout.
J'ai des alliés aux points stratégiques.
Mais il faut écrire ce qu'on va faire, pour que ça apparaisse juste tellement simple que personne n'y rechignera. 1 heure de plus pour l'étude d'impact, rien que ça. Et les points clé résumés en un schéma tenant sur une page. De quoi faire un plan d'action simple comme chou. Sur lequel on peut s'appuyer dans le bouleversement qui pointe son nez. Et partager pour semer les bonnes idées à tout vent. Valrosier ceux qui savent faire pour que tous aient envie.
Bien sûr, ce n'était pas prévu, ce n'est pas dans mes objectifs de l'année, juste un énorme effet d'opportunité, donc je le fais en plus de tout le reste, au moment même où ma chef s'en va et où je reprends aussi le pôle d'à côté. Détail...
Alors je travaille chaque matin au petit jour.
Mes ressources : mon équipe qui est vraiment un plaisir, ma famille qui va bien, ma famille de cœur tellement précieuse, ma passion pour le sujet, le yoga, dans ce que je vis et dans ce que je transmets, le fait que je n'en attends aucune reconnaissance personnelle.
En un mot l'amour.
Ma limites : la fatigue qui me rattrape au tournant, et cette ambiance au-dessus, pas très saine, qui ne doit pas polluer mon énergie.
Et dans l'ombre ce mémoire à écrire pour septembre sur le sujet.
Ce n'est pas encore gagné...
Tu as un beau métier. Tellement vital en ces temps où ceux qui travaillent sont si souvent niés. Et puis chapeau, car faire intégrer la qualité de vie des salariés dans les rouages et projets des grosses machines, demande une grande constance.
RépondreSupprimerEt puis tu as inventé un bien joli mot pour cela : valrosier ! ;-))
Bonjour Lise...
RépondreSupprimerJ'aime entendre ce genre de propos, ce n'est pas encore gagné, certes, mais un pied devant l'autre font qu'on dessine le chemin de sa destinée... en apprenant la patience. Belle journée. brigitte
Merci de vos retours. Je ne dois pas oublier d'être caméléon pour que ça passe en douceur... tout en gardant la flamme bien sûr. Jeu de ce qui est à montrer et de ce qui doit rester caché...
RépondreSupprimerJ'aime bien comment tu as écrit
RépondreSupprimerMa limiteS
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......!!
quel regard perçant et affuté ;-)
RépondreSupprimerTu nous fais des photos de l'eclipse vue de ton jardin ?
Ici plein de nuages, les enfants étaient trop déçus :-/
Bises
Lise