11 octobre 2011

Chat sauvage

Quelle stratégie avez-vous nous dit-elle ?
Nous nous regardons, un peu interloqués. Car notre seule stratégie est de poser notre volonté de nouer ce partenariat, et d'ouvrir la porte , largement, en confiance totale sur leur envie de le nouer aussi.
Sa stupéfaction dépasse la nôtre. Deux cultures opposées.
Finalement, la réunion sera aussi constructive, voire plus que ce que nous espérions. Convialité et travail acharné, c'est notre credo.

Mon collègue a du mal avec elle. Je lui explique comment je travaille sur moi, avec ces portraits animaux qui m'aident à voir les relations autrement.
A quel animal te fait-elle penser ? A un chat sauvage. 
Je la vois aussitôt, crachant et sifflant, dos arqué au maximum. Oui c'est bien ça . Une colère extrême, intolérante, une envie extrême de contrôle.
Que faire ? L'apprivoiser? Cela prendra du temps. Peut-être n'est-ce pas vraiment possible...
En attendant, protéger nos yeux de ses griffes.

8 commentaires:

  1. question « chats sauvage », je préfère le groupe de rock du même nom des années 60…
    Avec Dick Rivers !

    Ah que Yéé !!
    :-))

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  2. moi aussi :-)
    dommage pour elle surtout ( mais ce n'est pas agréable au quotidien, cette lutte permanente...)

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  3. Oh oui ! Je suis bien d'accord.
    Il y a quand même des gens très difficiles à vivre et à supporter…
    On a beau être « compréhensif », c'est quand même parfois très décourageant…

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  4. oui. Ca tombe bien, nos interactions sont tout de même limitées même si on se voit beaucoup ( trop) en ce moment. Elle apprend petit à petit à nous respecter un peu plus...

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  5. Porter le regard au fond de l'espace cérébral tout en observant la situation, cela désarme la prédation.
    C'est ce que je fais lorsque l'attaque est imminente.

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  6. c'est où le fond de l'espace cérébral ? Ca m'intéresse que tu m'en dises un peu plus, Nat !

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  7. C'est une technique de concentration qui consiste à garder les yeux ouverts sans cligner des paupières en portant l'attention à ce qui se passe à l'arrière du crâne. Il n'y a alors plus personne et la relation prédateur/victime s'éteint.
    Eric Baret l'évoque dans Le yoga tantrique du Cachemire.

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