11 octobre 2011

continu, discontinu

J'ai conscience que, dans cette vie active qui est la mienne, la perception que j'ai du temps ne m'apporte pas la sérénité à laquelle j'aspire et crée même l'essentiel de mon stress.

Une accumulation d'événements, de tâches à faire, que je visualise parfois comme une course d'obstacles dont la succession me désespère à l'avance, tant elle me semble impossible, inhumaine.

Pourtant, une fois revenue dans l'instant, rares sont les vrais obstacles. Les difficultés prises individuellement en sont rarement, le temps coule et emporte avec lui ce qui change perpétuellement. Le bonheur de ce qui se tisse à plusieurs donne de la couleur à ce qui était aride sur l'agenda. 

J'aimerais que le lapin d'Alice, celui qui trotte dans ma tête et me noue parfois les tripes, lâche son chronomètre, aille musarder dans les potagers du voisin. Je ne suis pas en guerre contre ma vie.

Ou qu'il m'aide à organiser le peu qui doit l'être vraiment, berges de cette rivière mouvante et libre.

4 commentaires:

  1. Et pourtant personne ne rêve d'une vie inactive. Dans quelques années je serai heureux d'oublier le rythme professionnel. Mais de là à être inactif.

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  2. l'inactivité c'est juste inenvisageable ! Mais vivre plus cool l'activité, ça oui ;-)

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  3. je poursuis mon voyage sur ce blog que je découvre : résonnance
    je rêve d'une vie inactive, j'ai beaucoup à faire et ai appris à ouvrir l'espace sans temps au bureau : un kapalabhati vif dès que possible.
    Bonne journée!

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  4. pour moi c'est me connecter à l'espace du coeur, dans la relation, qui m'ouvre à cet espace sans temps. Discret et merveilleux par la joie qui s'ouvre alors.

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