1 octobre 2011

L'Ogre

Pas d'animal cette fois. Ni d'autre élément naturel. 
C'est l'Ogre qui est venu, celui qui terrifie, déchiquette, se repait de la souffrance d'autrui.


Je ne sais pourquoi il n'a pas pouvoir de me faire du mal. Peut-être parce qu'il ressemble à ces caricatures d'enfants capricieux et méchants qui trépignent dans les mauvais dessins animés en déclenchant des catastrophes nucléaires.

Mais il ne s'agit pas d'un dessin animé.

Côté clair, il est brillant, bosseur, prêt à collaborer à tous les projets, a un discours cohérent et intéressant , direct.
Côté sombre, il tire à boulets rouges dans chacun de ses messages. Il est capable de dire que quand quelque chose ne marche pas, il s'acharne.
Ça je l'ai constaté.

Pour le reste, je ne le sais que par oui-dire.
Il est capable d'insulter ceux qu'il croise en l'absence de témoins.
D'écraser les individus de son équipe, surtout ceux qui ne cèdent pas. 
De les dresser les uns contre les autres jusqu'à ce qu'ils s'entre-déchirent.
D'user de son pouvoir pour qu'aucun recours ne soit possible.

Avec moi il est presque charmant.
Il est probable qu'il cherche à me manipuler.
Peut-être aussi parce que je ne l'ai pas jugé, jusque-là. Pas trop.
Il se trouve que je l'ai probablement préservé. Ce n'était pas le but visé. Mais le seul moyen de trouver une issue à la situation inextricable du moment.

J'apprends les détails jour après jour. Je reste sans voix.
J'ai alerté par la seule voie qui me semble efficace, les autres ayant échoué. Un allié fiable, discret, bien placé. Grâce à lui, cela se sait. Quelques énormes bêtises de casting ont été évitées,  mais pour l'instant il reste là-bas, et continue les dégâts.
Je crains la suite.

J'ai alerté à nouveau vendredi. Vais insister encore et encore. 
Une idée d'allié complémentaire est venue en écrivant. Il m'a toujours aidé, mais je n'ai jamais essayé pour ce type de sujets.
Mon but est qu'il ne nuise plus. Je rêverais qu'il puisse changer, apprendre à ne plus nuire. Je ne sais si c'est possible. 


Peut-être pensez-vous que j'ai tort de ne pas l'attaquer frontalement. 
Que c'est de la couardise. 
Peut-être. 
Ou peut-être la connaissance intime du système dans lequel il est, de ses limites et de son hypocrisie, et de tout ce qui a déjà été tenté sans succès à bien des niveaux...

Probable que ce billet ne restera pas en ligne bien longtemps.

4 commentaires:

  1. Face à la brutalité de l'ogre, la ruse, la feinte et la souplesse (mais en toute connaissance de cause) est la meilleure des stratégies. Ne serait-ce que parce que genre de personne adore le combat frontal...

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  2. merci de ton retour. C'est si lourd à porter, cette situation. Avec la culpabilité de ne pouvoir faire plus...

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  3. je ne vois pas là de la couardise.
    Plutôt la recherche de la bonne stratégie

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  4. merci. Ca fait du bien, ce retour.

    Suite à cet écrit, j'ai pu reprendre une posture sereine par rapport à la personne qui a souffert, en lui demandant de couper court aux plaintes de l'équipe en place, car ils le plombent sans agir de leur côté, ce qui me semble malsain.
    Quant à l'Ogre, je continue dans l'ombre...
    Lise

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