J'ai ouvert Roustang tout à l'heure, "au hasard", après cette tranche de temps particulière, et suis "tombée" sur ce passage.
"Car la relation entre deux humains, en deçà de l'amour, de l'empathie ou de la reconnaissance, consiste à donner et à recevoir l'existence, sans préjuger de la forme qu'elle pourra prendre. Le saisissement ou l'émerveillement face à un petit enfant ou à un adolescent, sans nullement prévoir ce qu'ils vont devenir, suffisent déjà à les faire croître. Ce n'est pas de l'amour ou de la sympathie, c'est un arrêt ou un étonnement devant la vie qui se cherche, devant ce fantastique effort pour trouver un chemin qui ne se dérobe pas, devant ce rêve qui tarde à prendre consistance"
la fin de la plainte, page 80.
La confiance en la vie comme seul support...
NB : J'ai observé aujourd'hui combien j'ai du mal à accepter ce qui s'est unifié en moi là. Mais promis, je lâche mes doutes et écoute mon intuition.
"Ce n'est pas de l'amour ou de la sympathie, c'est un arrêt ou un étonnement devant la vie qui se cherche". C'est magnifique.
RépondreSupprimerCar la vie n'est pas écrite ; elle s'invente à chaque pas.
Et notre moteur dans ce cheminement incertain, c'est tout simplement le regard de l'autre.
Merci pour ce passage, laisse au hasard de vos lectures, mais à votre détermination à en faire état.
Je ne sais si le moteur est le regard de l'autre. Je le pensais jusque-là. Il me semble maintenant que c'est le lien avec l'autre, les autres, le tout.
RépondreSupprimerOui, c'est bon à partager, le lien toujours ;-)
Lise