"La mort était là, dans cette chambre, et au centre de la mort, ma mère, si vieille alors, si fatiguée. Un dernier effort, et elle avait touché au repos, ce repos dont nous ne savons rien que la frayeur qu'il nous donne, ce repos des mains à jamais vides et du cœur ouvert comme noix sous la dent d'un bête. []Ma mère, c'était le fond de mon coeur _ et voilà que le fond cédait et que mon cœur tombait, sans rien qui le retienne.[]
Christian Bobin
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.