Quand son ami avait évoqué ses questionnements, je lui ai proposé spontanément de nous mettre en lien.
J'étais déjà au téléphone quand il a appelé, j'ai eu le sentiment que nous nous connaissions déjà, mais non. Nous avons repris rendez-vous à un moment plus approprié, dans cet endroit si propice à dénouer et tisser autrement.
Il m'a raconté son parcours. Ce besoin intense de devenir lui-même. Ses dernières expériences et leur fin brusque. La manière déterminée dont il s'attachait à développer son activité en solo à présent.
Je ne voyais pas bien quelle était sa difficulté.
Donc j'ai raconté mon propre chemin. Là où j'en étais, avec ce qui apparaît ces derniers temps. Comment mes nouvelles compétences se conjuguent aux anciennes, ce dont je ne rêvais même pas. Et ce havre de paix, à côté, ces moments tellement privilégiés où je pose mon propre cadre. Comment je ne me pose plus la question de demain, tant aujourd'hui est plein de sens, et parce que je sais être sur ma route.
Nous avons échangé plus finement sur nos pratiques. Des différences, certes, et en commun cette recherche de liberté pour nous, pour ceux qui font appel à nous.
Puis nous sommes revenus sur son amertume. Sur le fait que la confusion des cadres ne pouvait se terminer autrement.
Nous nous sommes promis de rester en lien.
Je comprends pourquoi ils sont amis. Tant de finesse, tant de générosité.
Une belle rencontre.
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