Je profite du ralentissement bienvenu pour passer au tamis mes journées.
Viveka, le discernement, disent les yoga sutra.
Vivre mes erreurs ( merci Claudine pour cette citation bienvenue).
Et oui, je patauge, comme tout le monde. Si le ton de cet espace est plutôt serein, ce n'est pas toute la tonalité de ma vie.
Première étape : vivre ce qui émerge, sans tri ni jugement.
Joies et regrets de l'instant. Toutes ces images qui tournent et se posent parfois a propos, parfois moins.
J'ai un nouvel espace dédié à cette tâche. Un espace d'observation de mon mode de pensée. Personnel bien sûr. Photographies de ma vision du quotidien.
Deuxième étape : tamiser, prendre du recul, pour décoller les images de la réalité brute.
Relire à tête reposée ou dormir dessus si besoin. Parfois juste poser les images et ressentir l'émotion associée suffit. L'indicateur du trouble marche assez bien.
Le sourire est indispensable. Sinon c'est trop dur de se voir combien l'interprétation déforme. De la tendresse pour moi.
Troisième étape : agir.
C'est une décision. Je pose l'orgueil de côté, j'accepte de m'être trompée, je fais fis des regrets stériles et décide de faire ce qui est possible, d'accepter les conséquences de ce qui ne peut changer.
Et en fond, la confiance. en la vie qui me porte et prends soin de moi, même au cœur de mes erreurs. la plupart des choses sont éminemment relatives et passagères.
Une image qui vient : celle de ces grands plateaux qui servaient à séparer la balle du grain, à la faveur de la brise. Je sens le parfum du blé mûr, j'entends les chants de ces jours d'avant, la paille sous mes pieds, la brise sur ma peau.
Une image qui vient : celle de ces grands plateaux qui servaient à séparer la balle du grain, à la faveur de la brise. Je sens le parfum du blé mûr, j'entends les chants de ces jours d'avant, la paille sous mes pieds, la brise sur ma peau.
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