J'arrive presque au bout de mes ressources.
Je le sais à mes yeux qui piquent, mon dos qui se courbe, l'incapacité à me concentrer par moment.
J'observe et m'accorde du lest, au fur et à mesure, un peu à la fois, le juste nécessaire pour que ça passe pour moi, pour ce qui doit être fait.
Je le sais au besoin de recontacter des sensations de nature. Un galet dans le creux de la main, l'air sur mon visage, l'éclair jaillissant d'une fontaine.
Je le sais au besoin de recontacter des sensations de nature. Un galet dans le creux de la main, l'air sur mon visage, l'éclair jaillissant d'une fontaine.
Je le sais aussi par l'extraordinaire importance que prennent les relations.
J'évite la colère des autres, qui me détruirait dans l'état où je suis.
Je me nourris de la fraîcheur et de la franchise, de la sincérité, partout où je les trouve.
Le pétillement d'un regard ou d'un rire, croiser B. que j'apprécie beaucoup même si beaucoup ne voient que son ego bien dimensionné.
Je passe mes journées à sourire.
J'ai sauté de joie à l'annonce hier soir de celui qui va travailler avec nous dorénavant. J'aurais sauté au cou de celui qui me l'a annoncé s'il avait été un autre ;-)
Mardi soir, je raccroche.
J'aime bien le ton de tes textes. Et puis un galet au creux de la main, tel un témoignage du monde.
RépondreSupprimerMerci Phil.
RépondreSupprimerJ'ai lu pour le galet. Un contact lisse ou plus râpeux et tant de souvenirs qui déboulent