Dans le train avec ces petits bouts d’hommes si grands déjà.
Hier encore collés, maintenant presqu’envolés.
Calmes comme je ne l’imaginais pas possible.
Tout change.
Le repos enfin.
Le tissu brille particulièrement quand il commence à s’user. Sensation d’ivresse tellement dangereuse où tout s’emballe. Où le sommeil s’effiloche.
Mais là, le calme. De quoi sentir le sang dans mon corps. Le poids particulier du manque de sommeil autour des yeux. Ce frisson sous-jacent.
En fond sonore, Colin Chloe et ses sortilèges marins.
Cette douceur que je savoure depuis tant d’années après de celui que j’aime , comme un instant fugace.
Sa présence quand nous sommes reliés, même au cœur du sommeil.
Ce fil perdu et retrouvé, devenu fil de soie. Irisé.
dit Colin Chloe« Mon cœur bat vite,mon cœur bat vite ,mon cœur bat vite,mon cœur bat »
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