15 jours avec la mer aussi près que dans mes rêves d'ailleurs, de demain.
Aller la voir à tout heure, grise, verte, blanche, plus rarement bleue.
Haute, basse, méduses et mouettes en parures. Fraîche toujours. Calme parfois.
Les petites coquilles roses, "barbie" les surnommons nous avec les petiots déjà si grands. J'en ai rapporté quelques unes pour ne pas oublier la délicatesse de ce qui est.
Les deux mille textures du sable, à l’œil, au pied, sous la paume. Caresse ou gifle selon le vent. Les impacts de la pluie comme de petits cratères très réguliers. La douceur du sable mouillé par l'eau douce.
Les herbes des dunes, les douces et celles qui piquent, la manière dont elles vivent le vent, comme une danse souple et si jolie.
Les cerfs volants, leur sifflement et claquement, les grandes voiles colorés des kitesurf, celles qui me donnent envie de m'envoler. Cœur qui bat.
Les nuages de toute sorte. Même les très noirs m'ont enchantée.
Oui, les couleurs toujours. Parfois je marchais sur la bande argentée entre la mer si grise se fondant avec l'horizon, et le sable taupe, une merveille.
Je passe l'or le mauve, le rose, le bleu, le violet de certains crépuscules.
Oui, j'ai aimé la mer, passionnément. Au point de me lever parfois très tôt pour en profiter seule, avec les mouettes. Peut-être 4 humains sur les kilomètres, le bonheur. Courir, parfois, pour voir. Mais finalement marcher pour être plus en accord, vraiment, avec ma nature. Pieds nus de préférence.
Me baigner ? Un peu mais très peu, trop froid quand même. Et puis les méduses, énormes cette année, m'ont ôté mon peu de courage :-/
C'est marrant, j'ai l'impression de lire sous ta plume mes propres sensations. J'ai passé récemment deux jours à la mer, je ne me suis pas baigné et je n'en ai pas honte.
RépondreSupprimerPas de honte, non !
RépondreSupprimerMais ça me manque. L'autre jour, je suis allée nagée "en rêve" dans les cyclades, à Folegandros. C'était magique.