le sable pour polir,
le vent pour remplir les oreilles du rien
le sel pour brûler et soigner.
Et puis pas d'internet pour remplir avec les voix du monde, celles qui parfois remplacent la mienne et la font taire.
Je devais écrire sur le sujet que j'ai choisi, un autre s'est imposé.
Explorer l'ombre dans l'eau, celle qui me poursuivait ces derniers temps.
Sauca toujours, la relation encore.
Esquisser, décrire sous différents angles, retoucher les contours, trouver les couleurs.
Reprendre inlassablement le texte, pour préciser, ne rien taire, lâcher la crainte de voir écrit ce qui me fait peur, voir se dessiner tous les liens, se défaire les chimères.
Jusqu'à ce tout soit là. Évident.
L'ombre dans l'eau, je sais à présent ce qu'elle est, et ce qu'elle n'est pas.
Je sais sa vertu pour moi.
Elle a tant à m'apprendre sur ma posture, en tant que thérapeute, parfois aussi en tant qu'amie.
Comme aide dans la plongée :
Henri Bauchau : l'enfant bleu
François Roustang Savoir attendre : pour que la vie change
Il me reste tout de même à écrire ce que j'ai promis, ce que je me suis promis.
Et demain la reprise.
Il faudra une fois de plus ruser avec le temps.
Et bien chère Lise, je t'envoie plein d'énergie amicale pour la reprise. Tu rentres et mois je pars.
RépondreSupprimerA cette période Paris est livré aux seuls touristes, alors je te souhaite une atterrissage tout en douceur.
Et des bisous pour la route ;-))
Merci Claudine,
RépondreSupprimerJe te souhaite de très belles vacances bien méritées :-)
Atterrissage pas très doux, non. Mais bon, promis, je vais assez vite arrêter de me plaindre car je ne me supporte pas comme ça ;-)
Bises pleine du soleil qu'on espère !