Prends soin de ta vie murmurait la petite voix.
Oui, mais comment? Ce chemin-là s'était perdu sous les herbes folles, fleuries certes. Depuis quand, je ne sais même plus.
Il faut parfois la morsure de l'angoisse pour bouger. La solitude pour décanter. L’œuvre du corps pour oser aller de l'avant.
J'ai quelques réponses qui n'ont pas lieu d'être décrites ici.
Ce que je pressens, c'est que cela sera long, difficile, exigeant.
Que je ne sais où je vais de ce pas-là, qui n'est plus un pas pressé, mais attentif.
Qu'il faudra veiller pour ne pas retomber dans le piège de mes enthousiasmes, ne pas maquiller ce qui fait mal sous le plaisir de trouver des solutions à des problèmes impossibles, parfois même contre le reste du monde, souvent à mon détriment.
Il est passé, le temps des pirouettes qui remettent à demain les choix vrais.
Ce soir je ne vois que l'effort à faire. Je sais qu'il en va de la vie en moi.
Mais j'ai retrouvé le son de la confiance.
Prendre soin de sa vie, une question qui ne va pas de soi.
RépondreSupprimerTrouver l'humour comme support ?
RépondreSupprimeret l'équilibre dont tu parles entre agir et être là.
L'humour ? Pourquoi pas. Et enfin pouvoir agir sans être las.
RépondreSupprimer;-)