J'ai eu deux fois cette semaine l'occasion de faire découvrir Paris à des amis de passage. Pas de musée ni de lieu à la mode. Un Paris vécu, vivant.
Une bonne paire de chaussures, un lieu de rendez-vous, choisi par le visiteur entre plusieurs propositions, quelques instants pour évoquer une piste et hop, c'est parti.
Marcher, ouvrir les yeux, suivre l'intuition du moment. A l'affut des détails. Prête à adapter le rythme, la destination, les étapes.
Partager tout ce que la marche suscite. De léger, de drôle, de souvenirs, et d'émotions.
Noter les surprises pour aller farfouiller après, en savoir plus.
Mardi il faisait doux dans le soir d'été. Une marche dynamique dans un Paris presque déserté, au rythme des souvenirs égrainés de ces lieux et d'autres. La Chine, l'Observatoire, le Val de Grâce, le Paris de Sartre et de Beauvoir, des peintres de Montparnasse.
Aujourd'hui une marche plus lente, rythmée par la course sous les averses rieuses, et de toutes petites escales curieuses. Le Laos, les grafs, le passage du pont aux Biches (n'est pas charmant ?), l'Inde, le canal d'un vert vif sous les trombes d'eau, le chlok chlok des chaussures trempées, le shopping impromptu, Paris scintillant depuis le parc de Belleville.
Bonne fatigue, et cœur en fête. Prête pour la prochaine vadrouille. Samedi ?
J'aime beaucoup les balades dans Paris. C'est plus facile en simple promeneur venu (fréquemment) de province que du temps lointain où c'était mon quotidien. L'émerveillement est souvent au coin de la rue, j'en ai encore fait l'expérience ce week end.
RépondreSupprimerne pas être pressé pour une fois ;-)
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