Après une longue interruption, elle revient pour son heure à elle.
Le noeud extérieur s'est dénoué d'un coup, alors qu'elle n'y croyait plus.
Mais le changement a été tellement brutal que le noeud intérieur est encore là.
La première fois, nous nous sommes occupées des mots à l'intérieur qui prenaient toute le place.
Pour les regarder en face, les trier, les remettre à leur place.
Remettre au placard cette épée de Damoclès qui menaçait son bonheur et n'est plus.
Observer les petites choses qui vont aider à ce que leur foyer retrouve de la vie.
Hier, comme les mots s'étaient assagis, nous avons repris la voie du corps.
Y aller doucement, sentir ce qui va dans le sens d'un soulagement, y rester le temps d'observer une évolution, et tirer ainsi comme un fil d'Ariane, un fil fait de douceur et de souffle retrouvé.
- La douceur des mouvements de bras comme des ailes, pour expérimenter le plaisir d'être porté par l'air.
- Des flexions pour travailler l'expir, en l'allongeant, en laissant du vide, pour laisser se déliter progressivement ces boules d'angoisses dans le plexus en travaillant l'opposé, dans le dos. Et surtout retrouver l'inspir vraie, une inspir de vie, celle qui éclot d'elle-même.
- Tonifier aussi pour que la force se réinstalle progressivement.
- Arrêter là pour une grande pause voyageuse de l'intérieur. Par les mots, essayer de continuer ce mouvement de vider ce qui fait mal et remplir par du neuf, du frais. Laisser l'intention faire venir les mots et se couler dedans, en veillant à laisser s'ouvrir le champ.
- Retrouver un mouvement d'éveil tout doux, en portant attention à la même chose. Le souffle comme guide du mouvement, vider vraiment pour laisser la place au neuf. Essayer progressivement de retrouver l'esprit du mouvement d'un enfant qui s'étire au réveil. Ce côté chaton qui nous fait sourire à chaque fois intensément, tant la vie est là.
- Puis s'asseoir, et prendre le temps de respirer sans l'aide du mouvement. Ajouter le son pour que la vibration aide. La laisser prendre la place puis refluer comme un murmure en laissant son écho.
Revenir au quotidien, s'étirer et se dire au-revoir.
Le semaine prochaine, ce sera encore différent. Et c'est tant mieux.
Quelle douceur, quelle joie de lire ces mots pour commencer la journée... Merci Lise, joli vendredi. brigitte
RépondreSupprimerCa me nourrit aussi, ce qui se passe là...
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